8 millions selon la police, 40 000 selon les syndicats...

Publié le par onfray

Où l’on apprend que la police freudienne bidouille les chiffres…

Reçu de l’ami Jean Cottraux cette information par mail concernant l’une des multiples désinformations diffusées par Madame Roudinesco :

« (…) Un point de statistique, repris par tous les médias, après Roudinesco est : "il y a huit millions de personnes en analyse". Même en raclant les fonds de tiroirs il n'y a que deux mille analystes en France (SPP, APF, Troisième groupe et lacaniens) ce qui fhumour psychanalyse-copie-1ait à 20 patients par analystes (estimation très large) : 40 000 personnes en analyse. En revanche selon les épidémiologistes environ 22% de la population générale souffrent de troubles psys graves; et si on ajoute les problèmes légers : 48%.

En France ces taux sont doublés chez les chômeurs. En France 21% de la population générale consomme des psychotropes contre 12 % en Europe. Pour les psychothérapies une enquête BVA de 2001 citée dans le LNP aboutit à la conclusion que: 41 % des patients ignorent l’école à laquelle appartient leur psychothérapeute. La même enquête disait que 20 % des interviewés suivaient une thérapie comportementale et cognitive. Seulement 12 % des personnes vus en psychothérapie suivaient une psychanalyse (Enquête BVA, Ginger, 2001).

L'art Roustalinien de bidonner les chiffres: tous les patients psys sont soignés par la psychanalyse en France… »

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A
Allons, allons monsieur Onfray, un peu d'honnêteté intellectuelle de temps en temps ne vous tuera pas. Ce chiffre de huit millions avancé par Roudinesco inclus aussi ceux qui prennent des psychotropes, évidemment. Autrement dit la psychanalyse et la psychiatrie. Et ceux qui prennent des psychotropes sont évidement beaucoup plus nombreux que ceux qui vont en analyse...
Répondre
J
Beaucoup de psychotropes et peu d'analyse pendant 30ans, le temps d'être assez abrutie pour travailler et élever mon fils ! Dans un foyer-logement pour personnes agées, je renais<br /> peu à peu solliciter par des activités qui m'éveillent et je retrouve BON-SENS et sérénité...<br /> Retrouver la mémoires de mes jeunes années impliqués, mon mari et moi dans la vie communale d'un petit village, je ressens l'urgence de rendre aux citoyens ruraux DIGNITE